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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 19:59

Pietro Vannucci, dit le Pérugin a réussi à conjuguer le goût raffiné et narratif de la peinture ombrienne avec la leçon de Piero della Francesca mais aussi avec le naturalisme de Verrocchio ; synthèse nouvelle qui connut une grande fortune en Italie.

Dans ses oeuvres à sujet religieux, son style se révèle particulièrement choisi pour amener les fidèles à la dévotion.

Jusqu’à sa mort, il multiplia les madones élégantes et les anges mélancoliques....

Il manie le sfumato de Léonard de Vinci

Il joue la sobriété, la sérénité.

Le Pérugin (1448-1523) - La Vierge à l’enfant et Marie Madeleine

Vierge à l’Enfant vers 1500

Le visage de la Vierge serait celui de la femme du Pérugin, Chiara Francelli.

Elle est représentée à mi corps

Elle semble mélancolique, son visage baigne dans une lumière douce.

Elle est consciente du destin de son fils. Ce sentiment imprègne tous les gestes d’affection qu’elle lui porte.

Le Pérugin (1448-1523) - La Vierge à l’enfant et Marie Madeleine  Le Pérugin (1448-1523) - La Vierge à l’enfant et Marie Madeleine  Le Pérugin (1448-1523) - La Vierge à l’enfant et Marie Madeleine
Le Pérugin (1448-1523) - La Vierge à l’enfant et Marie Madeleine

Portait de Marie Madeleine vers 1500

Marie Madeleine est représentée sur un fond noir.

L’inscription sur le bustier révèle son identité. J’aime la minutie de ses boucles de cheveux, la fourrure de son manteau et l’éclat de ses mains.

Musée Jacquemart André 

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