Pietro Vannucci, dit le Pérugin a réussi à conjuguer le goût raffiné et narratif de la peinture ombrienne avec la leçon de Piero della Francesca mais aussi avec le naturalisme de Verrocchio ; synthèse nouvelle qui connut une grande fortune en Italie.
Dans ses oeuvres à sujet religieux, son style se révèle particulièrement choisi pour amener les fidèles à la dévotion.
Jusqu’à sa mort, il multiplia les madones élégantes et les anges mélancoliques....
Il manie le sfumato de Léonard de Vinci
Il joue la sobriété, la sérénité.
Vierge à l’Enfant vers 1500
Le visage de la Vierge serait celui de la femme du Pérugin, Chiara Francelli.
Elle est représentée à mi corps
Elle semble mélancolique, son visage baigne dans une lumière douce.
Elle est consciente du destin de son fils. Ce sentiment imprègne tous les gestes d’affection qu’elle lui porte.
Portait de Marie Madeleine vers 1500
Marie Madeleine est représentée sur un fond noir.
L’inscription sur le bustier révèle son identité. J’aime la minutie de ses boucles de cheveux, la fourrure de son manteau et l’éclat de ses mains.
Musée Jacquemart André