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26 juin 2017 1 26 /06 /juin /2017 09:03

L'heure des nymphes est celle du bain : elles ont fui sous les saules ; et c'est moi les cherchant, qui suis trempé. Ces sources, à fleur de terre, ne donnent pas naissance à un grand fleuve, mais à un ruisseau, Les belles eaux calmes et tout étales dorment sans rêves ; elles rient  doucement, si peu profondes, Enfantines elles invitent aux jeux d'enfant.

Les longs arbres verts s'étirent dans les facettes du miroir liquide;Ils vont en file, les  frênes et les peupliers mince. Et si les saules pleurent en rond, c'est qu'ils ont trop ri. 

Je n'ai rient vue de si heureux, tour à tour, ni rien de si morose que la fin du printemps, fraîche encore ; et j'y fus une autre fois, sous la pluie battante de septembre. L'heure des nymphes est celle du bain : elles ont fui sous les saules ; et c'est moi, les cherchant, qui suis trempé. Ces  sources à fleur de terre, ne donnent pas naissance à un grand fleuve, mais à un ruisseau. Les eaux calmes et tout étalés dorment sans rêves ; elles rient doucement si peu profondes, qu'on est tenté, pieds nus, de s'y promener.

 

Même au soleil, ces eaux sont froides, neigeuses,, d'argent vif en écailles,aux lueurs du bleu le plus pâle. Quelques cyprès donnent à la  charmante clairière la douce gravité des nymphes, qui invitent à l'amour et ne s'y abaissent pas.

 

Tout est repos, calme sans bruit, recueillement.

Les longs arbres vers s'étirent dans les facettes du miroir liquide.

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