Il clame son opposition à la tradition et opte pour une surface rugueuse et des formes déchiquetées.
A partir de 1948, ses recherches le portent sur l’ouverture de l’espace pictural et sur la monumentalité afin d’établir un lien profond avec le spectateur.
Ses couleurs sont le rouge, le jaune, le bleu, le noir et le blanc.
Le noir, le rouge, le jaune et le bleu, en particulier.
Il part d’un ton dominant (souvent le noir) et il l’étire sur la surface de la toile pour la confronter au jaune et au rouge qui strient l’espace comme une flamme.
Still, comme Rothko insiste sur la confrontation violente des grandes surfaces de couleurs pures.
Ses premières oeuvres sont des peintures violemment colorées, déchirées par des éclairs stridents, comme déchiquetées.
Puis il ne joue plus que sur les variations d’une matière riche et dense et sur celle d’une couleur violemment saturée.
Il atteint ainsi à un sens cosmique et parfois mystique de l’espace.
Il ne travaille que sur des grandes surfaces, et ne donne jamais de titre à ses oeuvres.
1948 | 1951 |
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1952 | 1955 |
1956 | 1957 |
1960 | 1978 |