Gustave Caillebotte - paysages urbains

Ses amis sont les impressionnistes aux couleurs vives Monet et Renoir, lui, préfère les couleurs plus conventionnelles. 

Et il a une prédilection pour les thèmes urbains.

Le pont de l’Europe - 1876

Il domine la gare Saint-Lazare. Ce pont a été représenté au moins un dizaine de fois par Monet.

Le bleu est omniprésent, il correspond bien en termes visuels au froid ambiant. Ses trois personnages vus de dos sont habillés et chapeautés de façon identique.

J’aime cet enchevêtrement de parapets, de poutres, de rivets, ces baies cintrées coupées par des diagonales.

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Vue des toits - 1878

Autre thème urbain. Un ciel lourd baigne les toits enneigés dans les tons de gris, avec quelques notes

de rose doux.

Il porte son attention aux saisons, aux paysages, à la lumière et rejoint ainsi les impressionnistes Monet, Sisley, Pissarro.

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Vue du balcon - 1880

Gustave Caillebotte voit à travers les boucles décoratives de son balcon, le Boulevard Haussmann, des véhicules qui passent. Mais aussi de façon floue comme en arrière plan, la colonne Morris et les affiches publicitaires. Cette vue est originale et sa palette est subtile : du noir et du rose nuancés, du gris.

Elle fait immédiatement penser aux compositions japonaises

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Les Raboteurs de parquet - 1875

Cette peinture est l'une des premières représentations du prolétariat urbain. On représentait souvent des paysans, mais très rarement des ouvriers.

Scène traitée avec un soin très naturaliste, les raboteurs ont le torse nu, on les sent solides, concentrés sur leur travail. A part eux, quelques outils, et une bouteille de vin. On a l’impression qu’ils sont figés dans leur geste.

Beau cadrage photographique.

Ce tableau a été présenté au Salon de 1975, mais refusé au prétexte que...... «le sujet était vulgaire»