Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 16:00

 

«Quelle vie, quelle douleur, quel éternel combat ! Et cette oeuvre, soupir d’un volcan , qui est la vie cent fois plus que la vie même. Quelle misère dans la grandeur, quel jeûne farouche de tout bonheur, quel Tantale...De tous les grands hommes, peut-être a-t-il été le plus torturé, sinon, le plus malheureux...»

Extrait de : Voyage du condottière - André Suarès

 

Michelangelo Buonarroti (1475 - 1564)  est né en territoire florentin. 

Chef-d’oeuvre de jeunesse : La Piéta vers 1499

Pieta4.jpg

Cette oeuvre est taillée dans un bloc de marbre blanc poli. Aucune autre de ses oeuvres, n’aura le même «fini».


Traditionnellement représentée sous les traits d’une femme ravagée par la douleur, Marie semble ici plus jeune que son fils, et surtout elle est plus grande que nature. Selon Dante «Vierge mère, fille de ton fils» 

On dit que debout, elle mesurerait plus de deux mètres, mais sa tête a les mêmes dimensions que celles du Christ.

Pieta7.jpg Pieta6-copie-1.jpg
 

Malgré la souffrance et la mort, la beauté du Christ reste intacte. Son corps est celui d’un éphèbe.

Michelangelo Buonarroti a réussi des contrastes frappants en créant des ondulations sublimes de l’ourlet de la robe délicatement ciselée de la Vierge. 

 


 

La déposition de croix ou Piéta aux quatre figures
(Pièta Bandini) est l’une de ses dernières sculptures vers 1550 - 1555

Pieta3.jpg

Jésus marqué par la souffrance est entouré de Marie, Marie Madeleine et Nicomède.

Pieta9.jpg

Michelangelo Buonarroti s’est dépeint sous les traits de Nicomède en vieil homme barbu 



Pieta.jpg Pieta1.jpg
 

Les contours et les volumes des corps sont simplifiés, il se détache des préoccupations esthétiques.

Dans un moment d’impatience exacerbée Michelangelo Buonarroti brisa l’oeuvre, mais laissa un de ses assistants en rassembler les morceaux

 

«Je regrette de n’avoir pas assez fait pour le salut de mon âme, je regrette de mourir au moment précis où je commençais à apprendre le rudiment de ma profession.» Michelangelo Buonarroti


Partager cet article
Repost0

commentaires