Dans les steppes désolées, aux confins du Caucase, les ruines d’Ani offrent un spectacle impressionnant.
Son nom était à l’origine Anâhitâ, déesse perse identifiée à Aphrodite.
Son histoire débute au Ve siècle, on y construit une double muraille renforcée de tours rondes ou rectangulaires -
En 993, le siège catholique d’Arménie y est transféré - En 1045, elle est placée sous la protection de Byzance.
En 1064 elle est prise par les Turcs.. Puis sous l’ère soviétique, Ani se retrouve dans un «no man’s land» entre la Russie et la Turquie.
Nul ne pouvait y entrer sans autorisation.
Mais elle servit d’abris aux bergers nomades et les habitants des alentours ont pendant des années utilisé les pierres des différentes constructions pour bâtir leurs maisons.
Lors de ce voyage, on pouvait visiter, mais il était interdit de photographier le site.
Les militaires «vendaient» des photos papier, que je viens moi-même de photographier.
Ani compte parmi les plus beaux exemples de l’architecture arménienne.
Elle était jadis appelée la « cité aux mille et une églises »
La ville était protégée par une double muraille qui comporte quatre portes et de nombreuses tours.
Lorsque l'on entre dans Ani par une double porte cintrée lAslanci Kapi (la porte au Lion), on est saisi par la quantité de ces grands bâtiments décharnés, tels des fantômes : des églises, des mosquées, un couvent, un pont...
![]() | L'Arpa Cayi Frontière avec l'Arménie |
La Cathédrale Elle fut érigée vers l'an mille.
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![]() | Eglise Saint Grégoire d'Aboughamrentz - Xe siècle Il est très caractéristique de l'architecture arménienne avec sa coupole dont le haut tambour est décoré de moulures.
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Ce lieu fait partie de mes grands souvenirs de voyage