Tamara Lempicka, la polonaise à la beauté froide

Elle est née en 1898 à Varsovie dans un milieu privilégié puisqu’elle partage sa vie entre Saint-Pétersbourg, Monte Carlo...

Puis la révolution d’Octobre la conduit à Paris.

Elle veut être peintre et suit des cours de dessin auprès de Maurice Denis et auprès de André Lhote néo cubiste. Elle fréquente Braque, Gide.  

Son plus célèbre tableau autoportrait s’intitule «Tamara dans la Bugatti verte»

«J'étais toujours habillée comme la voiture, et la voiture comme moi».

Cette femme semble être d'une inaccessible beauté froide, mais libre.

Ses sujets sont très souvent des nus et des portraits.

Les femmes qu’elle représente sont de son époque. Elles portent des robes à la mode, elles ont de très longues jambes et la taille de guêpe.

On les dirait échappées d'un magazine de mode.

Ses portraits d’hommes ont quelque chose d’inquiétant... leurs costumes ont toujours des angles acérés.

Son style est singulier, sculptural et fortement marqué par le cubisme et une gamme de couleurs franches.
Une puissance très forte jaillit de sa peinture.

«Mon but : ne pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l’élégance de mes modèles.»

«La peinture d'aujourd'hui, ne doit exprimer aucun sentiment.»

En 1978, le New York Times la qualifiait de «divinité aux yeux d’acier de l’ère automobile.»

Elle est décédée en 1980.