Loin d’Istanbul, la Cappadoce et ses merveilles

Merveille, ce paysage que l’air, l’eau et le feu ont fait naître. 

Trois volcans créés il y a des millions d’années ont recouvert la région d’une épaisse couche de lave, de basalte et de tuf. Puis, la pluie et le vent ont creusé des failles. La lave s’est lézardée, le tuf s’est érodé.

Des cônes se sont modelés et séparés les uns des autres. Ils se sont transformés en «Cheminées des fées» que le soleil couchant rend ocre, rose.

Puis au IV^e siècle, des moines et des ermites creusent la roche et y construisent des églises, très petites, mais à l’image des plus grandes telle Sainte Sophie. Les murs sont décorés de très belles peintures.

 

Plus tard, vers le VIII^e siècle, les hommes décident de s’y cacher des arabes envahisseurs, ils cachent aussi les visages peints et les remplacent par des symboles : croix, vignes, poissons pour signifier la présence du Christ.

Une vallée sublime Göreme et les villes Ürgüp, Uçhisar, Peribacalari, Césarée de Capadoce...

Mes photos ont été prises dans cette vallée et dans ces villes, mais je peux pas dire dans quelle ville, je ne prenais pas de notes...

Trois souvenirs en particulier : la couleur des abricots qui sèchent sur le toit plat des maisons, les marchés aux couleurs très vives et un vieux berger

 Souvenirs, souvenirs...