On l'aperçoit de loin, ses mâts aigus piqués net dans le ciel bas de l'Eure et Loir, ancrée ferme et stable "sur la profonde houle et l'océan des blés" - Charles Péguy
Elle a été bâtie aux XIIe et XIIIe siècles.
2500m2 de vitraux, 173 fenêtres.
La lumière extérieure traverse les verres colorés pour illuminer la cathédrale.
Merveille au soleil rasant de l'aube ou du crépuscule.
Deux exemples :
![]() | La rose Nord est l'une des trois grandes roses bâties au dessus des trois portails.
De la dentelle !!!
Plus de 10m de diamètre. Sa forme circulaire est très symbolique, elle est l'image de l'éternité : les cercles n'ont ni début ni fin.
Les rouges, les bleus, deviennent violacés au soleil couchant. |
Les donateurs sont représentés dans les vitraux.
Ce sont le plus souvent des corporations de métiers, ou des grands personnages de l'époque, ou des ecclésiastiques.
Ce détail de vitrail est un extrait de "La vie de de Saint Sylvestre" et les donateurs en sont les maçons.
Il représente un maçon travaillant sur un bloc de pierre pour construire l'église ou la cathédrale juste derrière lui.
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Un des feuillets du carnet d'Honnecourt m'avait beaucoup intéressée, "le labyrinthe", surtout qu'il est la copie conforme de celui de la cathédrale de Chartres.
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C'est un héritage du Moyen âge (1200), un des rares labyrinthes conservés. Il est à quelques mètres de l'entrée principale de la cathédrale - 12m de diamètre.
Il aurait pour fonction d'inviter celui qui s'y introduit à le considérer comme un "voyage intérieur".
Un chanoine, le chanoine Souchet (XVIIe siècle), ne voyait dans ce labyrinthe qu'un "amuse fol, auquel ceux qui n'ont guère à faire perdent le temps à tourner et courir ".
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J'aime à imaginer Villard de Honnecourt à Chartres "croquant" cette rose de pierres.