«Le roman de la Rose , où tout l’amour courtois est enclos»
Lorris Guillaume de (13e siècle) - Meung Jean de (13e siècle)
L’ouvrage narre une longue quête courtoise, un songe.
Le Roman de la rose est une des oeuvres les plus copiées du Moyen Âge.
Dans la tradition de la littérature courtoise, ce roman en vers illustre le «fin’amor» fait de dévouement à la dame, de sacrifices, de renoncement prolongé à l’amour charnel.
La rose symbole de la femme aimée, se cache dans un jardin clos qui apparaît au jeune poète et amant au cours d’un songe fait au printemps .
Les dix portraits peints sur le mur de verger
Quand j’eus un peu avancé, je vis un verger grand et vaste entièrement clos d’un haut mur crénelé, décoré au-dehors et ciselé de maintes riches inscriptions.
J’examinai avec beaucoup d’intérêt les portraits et les peintures du mur, et je vais vous dire et raconter l’aspect de ces portraits comme ma mémoire me les représentent.
Haine
Au milieu je vis Haine qui semblait nourrir des sentiments de fureur et de hargne ; coléreuse, et querelleuse ouvre au poète la porte du verger
Alors une jeune fille, qui été très belle et jolie m’ouvrait le guichet fait en bois de charme, elle avait les cheveux blonds, la chair plus tendre qu’in poussin.
LE VERGER l’endroit était si délicieux qu’il paraissait de nature céleste, car ainsi qu’il paraissait être de nature céleste ; car ainsi qu’il me semblait alors en aucun paradis il ne fait si bon vivre comme dans ce verger qui me plaisait tant
Il y avait beaucoup d’oiseaux chanteurs assemblés dans tout le verger.
Il y avait des noyers à foison qui portaient dans la saison des fruits comme les noix muscades qui ne sont ni amères ni fades...on y trouvait maint figuiers et maint dattier. Il y avait aussi maintes épices , clous de girofles. Mais qu’irais-je ici vous raconter. On y voyait des lapins.
On y voyait des violettes très belles
Et le dieu d’Amour m’avait suivi pendant ce temps...
Et le dieu d’Amour m’avait suivi pendant ce temps...
DAME OISEUSE ouvre au poète la porte du verger
Alors une jeune fille, qui été très belle et jolie m’ouvrait le guichet fait en bois de charme, elle avait les cheveux blonds, la chair plus tendre qu’in poussin.
Présentation du livre