Un homme, habillé d’un long manteau de velours recouvert de fourrure et d’un chapeau à bulbe échange des voeux de mariage avec une femme vêtue d’une robe verte bordée d’hermine.
Il lève une main en guise de serment solennel.
Il s’agit de Giovanni Arnolfini, commerçant italien qui travaille aux Pays-Baset de sa femme.
Le tableau est riche de détail faisant allusion au sacrement du mariage.
Le chien est symbole de fidélité.
L’unique bougie allumée est symbole de l’unité du couple
Le miroir avec les médaillons représente les Stations de Passion du Christ mais aussi la présence de l’artiste et d’un autre témoin de la cérémonie.
Le chapelet accroché à un clou montre le caractère sacré de la dévotion du couple.
Une figure de Sainte Marguerite orne le lit derrière la tête de la femme.
Un petit balai illustre le rôle que l’on attend de la maitresse de maison.
L’abondant tissu que la femme ramène sur son ventre, la fait clairement apparaître enceinte, impression accentuée par la forme de la robe.
Les rideaux ouverts peuvent faire allusion à la consommation du mariage.
Les deux personnages ont retiré leurs chaussures.
Mais il est probable que Van Eyck ait voulu faire allusion au potentiel de fécondité de l’épouse, ce qui était vertueux, puisque la procréation était un aspect important du sacrement du mariage.
Le vert, caractérise la tendresse amoureuse.
Le bleu, la fidélité
Le rouge, symbole de la passion
Le blanc, la pureté