Lorsque la Justice est ligotée, jamais personne ne s’entend sur le bien commun.
La tyrannie a le dessus.
Elle pourchasse ceux qui s'apprêtent au bien et appèle à ceux qui tendent au mal : elle défend toujours ceux qui volent, ceux qui exècrent la paix.
La cour de la Tyrannie
A droite sous les remparts de la cité dévastée :
Cornes, crocs et habits noirs sont les attributs du diable.
Une mascotte noire est couchée aux pieds de la Tyrannie.
Les stratégies du tyran, (tromperie, violence) sont illustrées par le calice, et la pierre qu’il tient dans ses mains.
A gauche : Les intrigants à ses côtés sont la fraude, la trahison, et la cruauté.
A droite : la fureur, la division, la guerre.
Au dessus d’eux : l’avarice, l'orgueil, la vanité.
Au pied de l’estrade sur laquelle le tyran trône gît la figure enchainée de la Justice, découronnée, et hirsute, elle regarde tristement le sol où ont été jetés les deux larges plateaux de la balance.
Timor (peur)
Sinistre figure qui apparaît comme un cadavre de femme vêtu de haillons et armé d’une sombre épée.
Désolation et destruction dans la campagne et dans la cité injuste
Des soldats pilleurs et incendiaires parcourent les collines sombres. Dans la ville, des bandits en uniformes menacent leurs victimes, un personnage dérobe une bourse.
Le Bon gouvernement d'Ambrogio Lorenzetti - 4 février 2013