L’influence de Giorgione sur l'art vénitien du XVIe siècle a été très forte, et particulièrement sur Titien, avec qui il a travaillé.
Sa peinture repose sur son utilisation des couleurs très saturées. Ses sujets sont souvent énigmatiques, poétiques et novateurs.
Son utilisation du paysage crée une atmosphère.
On connaît peu sa vie.
Le charme de la tempête réside dans son étrangeté, son iconographie énigmatique. Un éclair doré vient cingler dans le ciel lourd de nuages. Il illumine les tours. Pourtant à terre, l’air semble comme figé, en suspens : les feuillages sont parfaitement immobiles, la rivière, qu’aucun souffle ne ride, s’écoule paisiblement.
Une tension dramatique, née de l’opposition entre la jeune femme qui allaite et le jeune homme, annonce la violence de l’orage.
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Notre regard est magnétisé par l'éclair de la foudre | qui électrise le ciel avec des nuages manaçants |
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Les deux arbres du fond semblent surgir du fait de la lumière de l'éclair. | Un paysage mystérieux concentre la force de la nature. Les architectures sont celles de Venise. |
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Un homme en pied tient un long bâton et regarde sur le côté | Une femme nue allaite un enfant. Elle est assise sur un linge immaculé qui lui couvre en partie les épaules. |
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Parmis les nombreuses hypothèses, celle de Marcantonio Michel, patricien vénitien, qui, ayant vu le tableau , le décrivit dans ses Notizie d'opere e di designo comme «le paysage sur toile avec la tempête, la Tzigane et le soldat.»