«Giorgio de Chirico est, par-dessous tout, absolument moderne...il est vrai aussi que son oeuvre ne ressemble à aucune autre...»
«La peinture de Chirico n’est pas peinture dans le sens que l’on donne aujourd’hui à ce mot. On pourrait la définir une écriture de songe.
Au moyen de fuites presque infinies d’arcades et de façades, de grandes lignes droites ; de masses immanentes de couleurs simples ; de clairs et d’obscurs quasi funéraires, il arrive à exprimer, en fait, ce sens de vastitude, de solitude d’immobilité, d’extase que produisent parfois quelques spectacles du souvenir dans notre âme quand elle s’endort.
G. de Chirico exprime comme nul autre ne l’a encore fait la mélancolie pathétique d’une fin de belle journée dans quelque antique cité italienne où, au fond d’une place solitaire, outre le décor des loggias, des portiques et des monuments du passé, un train passe en vomissant des bouffées de fumée, un camion de grand magasin stationne et une très haute cheminée fume dans un ciel sans nuages»
Guillaume Apollinaire - Chroniques d’art - 1914-15 juillet | |
«Pour qu’une oeuvre d’art soit vraiment immortelle, il faut qu’elle sorte complètement des limites de l'humain...De cette façon elle s’approchera du rêve et des limites de l’humain.»
Giorgio de Chirico
D'accord, mais j’ai une préférence pour ses peintures de chevaux libres sans limite.
Le peintre de chevaux 1926 | Le cheval au bord de la mer 1928-1930 |
Deux chevaux au bord de la mer 1927 | Cheval et zèbre 1929 |