Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 19:27

       

Monet a été un grand collectionneur d’estampes japonaises. Il en possédait 231 représentant des «images du monde flottant», des «ukiyo-e».

Vers 1875, il peint Camille Doncieux, sa première femme, en «Japonaise».
Elle est vêtue d’un kimono rouge aux formes complexes.
Elle tient un éventail près de son visage très blanc, comme celui d’une Geisha.
Le mur est recouvert d'éventails.

Il s’est peut être inspiré d’estampes en particulier celle de Chôbunsai Eishi (1756-1829) - Répertoire de Geishas. 

Monet
Repertoire-de-Geishas.jpg

 

Mais c’est avec son jardin de Giverny que Monet se rapproche le plus du japonisme.

Il commence par supprimer le jardin existant. Il donne au nouveau jardin l’aspect d’un jardin paysager japonais qui figure sur les estampes japonaises accorchées dans son atelier.

D’abord l’eau, puis les arbres, le pont, les sentiers mais aussi le lieu d’où l’on peut observer ce jardin, tels sont les éléments de ce jardin paysager.

Le pont qui enjambe l'étang des nymphéas, les saules pleureurs sont basés sur les représentations d'Hiroshige (1797 - 1858). Mais chez Monet, eau et verdure - pas de ciel.

 

Harmonie rose .jpg Le-santuaire-Tenjin--Hiroshige---Cent-vues-d-Edo.jpg
Claude Monet - Harmonie rose  -  Le sanctuaire Tenjin - Hiroshige -Cent vues d'Edo

Monet-harmonie-verte.jpg
Claude Monet - Harmonie verte -


Une dernière photo pour le plaisir - Peuplier sur l'Epte (avec ciel) - lui aussi d'inspiration japonaise.

 

Peuplier-sur-l-Epte-1891.jpg
 



 

Partager cet article
Repost0