Le royaume d’Alexandre le Grand - trésors d'une exposition

Cette exposition révèle la richesse, le raffinement de la Macédoine antique.

Quelques oeuvres du Louvre et d'ailleurs.

Couronnes, vases, bijoux, orfèvrerie, sculptures, armes, mosaïques, or, bronze sont restés cachés très longtemps.

Alexandre le Grand est né en 356 av. JC.  à Pella et mort en 323 av. JC. à Babylone

«Alexandre le Grand avait l'habitude de tenir son cou légèrement incliné vers la gauche, comme un homme qui s’attarde à méditer sur lui-même, ou sur quelque autre objet. Son regard, empli d’une «douceur diffuse et liquide»...» Selon Plutarque : «Tous les soirs, avant de s’endormir, il lisait quelques vers de l’Iliade, puis reposait l’ouvrage sous son chevet..., il aurait pu devenir un simple amateur de littérature...» Extraits de : Alexandre le Grand - Pietro Citati et Francesco Sisti - 1990

Autre représentation d'Alexandre le Grand, détail de la Bataille d'Issos, contre le perse Darius.  Cette mosaïque était dans la maison du Faune à Pompéi. Darius appelait Alexandre «le galopin de Macédoine».  Après sa victoire sur Darius, Alexandre envoya à Athène trois cents boucliers gravés : «Alexandre, fils de Philippe, et les grecs, à l'exception des Lacédémoniens, ont remporté ces dépouilles sur les Barbares qui habitent l'Asie»

La Macédoine du temps d’Alexandre est un pays très riche en ressources naturelles.

Et c'est là qu'y vécurent : Euripide - poète tragique, Lysippe - sculpteur, Aristote, philosophe...

	Les couronnes ont d'abord servi à honorer les dieux, puis ensuite les statues des dieux, les athlètes victorieux, les poètes, les guerriers vainqueurs, les amants... Couronne de myrte et fleur 325-330 av. JC. Or et émail
Boucles d'oreilles à nacelle en or Les élites étaient très riches.	La dame d'Aigai, peut être la mère d'Alexandre le Grand, est enterrée avec ses bijoux, grands, fastueux. Il semblerait qu'un seul artisan soit intervenu. Elle portait une cape et une tunique brodées d'or. Vers 500 av. JC.

Emouvant, ce portrait funéraire d'une petite fille IIe S. av. JC - marbre blanc	Emouvante, cette stèle funéraire d'un enfant. Ie S. av. JC.

Le nom de cet enfant est «Nouménios, fils de Koinos»

Un petit texte gravé :

«Je vins au monde le même jour que le célèbre archer Apollon, et je quittai la vie à l'âge de quatorze ans. Je mourus le même jour que celui où j'étais né,....»

Cette coupe date du IVe s. av. JC. Elle est le plus ancien exemple connu de coupe en verre. A gauche, magnifique Lécythe à fond blanc, oeuvre du Peintre des Roseaux vers 420 av. JC.

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