Guido di Pietro, est plus connu sous le nom de Fra Angelico. Ses oeuvres sont remarquables par la grâce et la délicatesse de ses personnages.
Dans cette cellule, le moine en bas à droite et la femme laïque à gauche ne semble pas remarquer la vision que se trouve derrière eux.
 l'arrière, la scène décalée montre le Christ assis sur un simple parallélépipède, tenant un globe et un sceptre, mais sa majesté est bafouée.
Ses yeux sont bandés et il est entouré d’une tête et de mains mystérieuses.
L’imagerie repose sur les récits de l’Evangile racontant les tortures que les gardes du temple et les Romains infligèrent à Jésus avant sa crucifixion.
Les hommes qui le gardaient se moquaient de lui et les frappaient. Lui couvrant la figure, ils lui demandaient : Fais le prophète !Dis nous qui ta battu et ils proféraient contre lui encore d’autres insultes.
Après lui avoir retiré ses vêtements, ils jetèrent sur luis une chlamyde rouge, tressèrent une couronne avec des épines et la lui posèrent sur la tête, avec un roseau dans la main droite.En fléchissant le genou devant lui, ils le tournaient en dérision disant : «Salut, Roi des Juifs »
La cruauté de l'écriture est trompeusement tempérée par l’harmonie des couleurs pastel utilisées par Fra Angelico, par la douceur des contours et par la simplicité de la composition.
Ce n’est pas une scène qui incite à la colère.