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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 13:00

 

...Notre Dame de Paris...La rose est sa tête éblouie. Elle est debout comme une reine. Elle est la majesté. Elle reçoit l'hommage, même s’il ne lui est pas rendu : le ciel et la lumière jamais ne lui refusent. La pluie pleure pour elle...

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Je suis seul dans l’ombre claire. Je parcours la nef, tantôt les regards aux voûtes, aux arcs et aux piliers ; tantôt dans les jardins des roses, et tantôt sur les profondeurs du vaisseau. Je me promène dans le navire. Ou bien je sors et je fait le tout de la carène ; je la mesure de poupe en proue ; je m'attache aux cables des contreforts, aux gâbles, aux gargouilles. Et plus je retiens le détail, plus il s'efface et me restitue à l'ensemble. Ainsi un instrument, un nouveau timbre dans l'orchestre : seule, la symphonie s'élève. Telle est la musique de cette architecture.
Elle est pure, Notre-Dame ; elle est grande; elle est une puissante ; elle est sobre jusqu’à la nudité...

 

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Le portail de la Vierge est le plus beau sans doute.
Des deux scènes sculptées, qui en sont la parure,  
le Couronnement de la Mère par son Fils est la plus puissante et la plus achevée. Ils sont assis l’un près de l’autre.
Ils se contemplent, dans le fond de leur coeur. 

La gravité de Jésus est tendresse ; la tendresse de la Vierge est gravité. Il la bénit, et elle l’adore.
Un ange pose sur sa tête la couronne que sons fils lui décerne.

Deux autres anges à genoux tiennent des cierges : le ciel aussi à ses enfants de choeurs.
La mère tourne vers son fils un candide visage : elle le regarde et le vénère en joignant les mains.

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