Santa Croce est sans doute l’oeuvre d’Arnolfo di Combio.
Il conçut une grande cathédrale où l’influence du gothique français est présent.
Le plan de l'église a la forme d’un T, avec trois nefs séparées par d’immenses piliers octogonaux.
La très belle chaire de Benedetto de Maiano (vers 1480)
Les bas-reliefs représentent Saint François : priant, sur son lit de mort, recevant les stigmates, devant le sultan, recevant les règles de son ordre.
Annonciation de Donatello
Tabernacle en pierre gris-bleu, rehaussé d’or. C’est une des oeuvres les plus caractéristiques de la décoration florentine du début de la Renaissance. Marie semble craintive, prête à s’enfuir. Elle est arrêtée par le salut de l’ange et se tourne vers lui pour écouter son message. Magnifique !
La crucifixion et la Naissance de Taddeo Gaddi
![]() |
![]() |
La mort de St Francois et St François apparait en songe aux frères - Giotto
![]() |
![]() |
On y voit le saint entouré par ses frères la qui le pleurent. Jamais, jusqu'alors la mort d'un saint n'avait été représentée de façon si humaine.
Mais aussi
Le Cloître de la chapelle Pazzi du XIVe siècle (détail extérieur)
Le portique de la Chapelle Pazzi
![]() |
La chapelle Pazzi-détails
Elle fut commandée à Brunelleschi (après 1430) par la famille Pazzi.
C'est un chef-oeuvre architectural de la Renaissance.
A l’extérieur le portique avec six colonnes corinthiennes qui forment la base du portique rythmé par des bandes d’encadrement autour d’une arcade centrale.
A l’intérieur, une harmonie de cercles et de carrés.
Les arcs, les arêtes de la coupole, des pilastres, des arcs en pierre grise sur un crépi blanc, le rose, le jaune, se mêlent au vert, au brun délimitent l'espace.
La frise de l’entablement est ornée de têtes de chérubins, dans la voûte tondi et médaillons en terre cuite émaillée de Luca della Robbia. La décoration est plutôt sobre.
Au-dessus de l'espace cubique s'élève une coupole en ombrelle de douze secteurs.
![]() |
![]() |
Voûte astronomique | |
![]() |
![]() |
![]() |
A la mort de Brunelleschi, la chapelle n'est pas encore terminée, elle le fut vers 1460 avec l'ajout du portique qui en marque l'entrée.
Et dans un ancien réfectoire, aujourd'hui musée, le célèbre Crucifix de Cimabue peint en 1220.
Il a subi de graves dommages lors du débordement de l'Arno en 1966.
C'est l'un des chefs-d'oeuvres de la peinture romane par son impressionnante puissance d'expression.
![]() |