1600 marque l'avènement d’une période de paix à Edo, actuel Tokyo.
La culture connaît alors une période florissante, une nouvelle conception de la vie.
Et c’est dans le domaine de l’art de la gravure sur bois que la technique s’est perfectionnée, raffinée, en particulier celui du surimono.
Les surimono (choses imprimées) du Japon ancien sont des cartes échangées entre membres de cercles privilégiés.
Ils ont été exécutés entre le milieu du XVIIe s. et le début du XIXe s.
De dimensions réduites et de formes variées, ces gravures sur bois étaient tirées en quelques exemplaires sur des feuilles de papier précieux de mûrier, enrichis de poudre d’or, d’argent, de bronze, de perles et de mica (rose, gris), ornés d’écailles, de nacre laquée noire.
Ils pouvaient aussi recevoir des impressions à sec pour souligner les détails des vêtements, des moustiquaires, le contour des insectes, des chevelures....
Des poésies, les «Egoyomi» les accompagnaient. L'alliance du poème et de l'image est très ancienne dans l'art extrême-oriental.
Ils étaient réservés à un petit nombre de personnes passionnées et riches.
Bibliothèque roulante dans le bureau d'un lettré Aoigaoka Hokkei - vers 1825 Applications d'or et d'argent | Buste de Segawa Kikunojo Utagawa Kunisada - vers 1830 Applications d'or, d'argent et gaufrage |
Geisha devant un vase d'iris - vers 1822 Yanagawa Shigenobu Applications d'or, d'argent et gaufrage | Le nécessaire à peindre et deux oeuvres - vers 1818 Utagauwa Toyohiro Applications de mica, d'urushi (laque) et gaufrage |
Ikebana Karsushika Hokusai - vers 1802 Applications d'argent |