Le Retable dans son entier (charpente et prédelle) arrive à Paris en juillet 1798, il est exposé au musée du Louvre.
Il avait été commandé à Mantegna par Gregorio Correr au XVe S. pour le monastère bénédictin de San Zeno à Vérone.
Puis la Prière au Jardin des Oliviers et la Résurrection furent envoyés au musée des Beaux Arts de Tours tandis que la Crucifixion restait à Paris.
Le Retable fut renvoyé en Italie sans ces deux panneaux.
Dans cette oeuvre le Christ est réconforté par l’ange descendu du ciel, il lui apporte le calice de la Passion, tandis de Jacques, Jean et Pierre dorment.
A gauche du tableau, on voit les soldats armés conduits par Judas s’approcher de Jésus qui semble épuisé.
Au loin, une représentation imaginaire, et magnifique, de Jérusalem.
Des détails étonnants : le filet d’eau qui rebondit dans sa chute sur un amas de pierres, le lapin qui hésite à traverser un petit pont, l’arbre cassé, les deux immenses ruches et les abeilles qui semblent bourdonner, le soleil qui fait son apparition et colore les nuages. Ils sont comme «un bruit de fond» dans l’attente d’un drame.
Mais aussi, la violence chromatique des manteaux de Pierre, Jacques et Jean en particulier le jaune intense du manteau de Pierre.
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