«Qui es-tu - Qui suis-je - Ce sont les questions qui me poursuivent et me tourmentent sans répit mais contribuent peut-être aussi à mon travail d’artiste...Le moi est en effet le plus grand et le mieux gardé des secrets du monde...»
ll voyage en France et en Italie et s’intéresse à la peinture de la Renaissance, à l’art moderne - Cèzanne en particulier, mais surtout à l’art Gothique allemand.
Il fait la connaissance d’Edvard Munch.
Au cours de la Première Guerre mondiale il est affecté dans les services sanitaires.
Le traumatisme qu’il éprouve devant les horreurs de la guerre entraîne la transformation de sont art. Il décrit désormais un monde de violence et de souffrance avec un vérisme vigoureux où il s’affirme comme peintre expressionniste. Il ne dépeint pas seulement la tragédie humaine, il stigmatise la société bourgeoise allemande.
Par le biais du dessin, de la gravure, de la lithographie l’œuvre de Max Beckmann rend compte de chacun des drames du monde.
Son œuvre reflète une approche du monde considéré comme une scène de théâtre où se joue la pièce qu'est la vie humaine avec des hommes qui sont des acteurs masqués ou des acrobates. le récit, nul mieux que lui n’a montré la crise sociale et morale de l’Allemagne des années 1920 ou dénoncé la monstruosité du nazisme.
Et cela justement parce que, refusant l’engagement direct de l’artiste, lui fixant une mission plus haute, Beckmann, dans sa peinture des événements historiques, atteint une dimension universelle et intemporelle.
A partir de 1920 ses peintures s’apaisent, il exécute quelques portraits peintures et quelques paysages.