Camille Claudel est la sœur du grand écrivain Paul Claudel.
Elle est intimement associée pendant quinze ans à la vie à l'art et à la pensée de Rodin. Mais son art demeure personnel.
Elle a dû lutter toute sa vie pour affirmer son autonomie de femme et d'artiste.
A partir de partir de 1893 elle s'engage dans une nouvelle direction : les études d’après nature sont les plus originales.
Sakountala - 1888
«Monsieur le Ministre, j’ai exposé au Salon de 1888 un groupe en plâtre qui a obtenu une mention Honorable. (Sakountala)
Je fais de la sculpture depuis sept ans et je suis élève de monsieur Rodin, un sculpteur auquel vous vous êtes bien intéresser et qui vous en est très reconnaissant.»
Camille Claudel
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Comme de nombreuses femmes de cette fin de siècle, elle brise les barrières qui tenaient les femmes éloignées du monde des créateurs. Elle quitte la province pour Paris en quête d’une formation artistique.
Buste de Rodin
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Rodin et Camille Claudel chérissent les mêmes thèmes et partagent la même passion.
Son art s’attache tôt à une construction attentive de la figure humaine, respectueuse de ses proportions et de son architecture.
Imploration
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Dans ses œuvres de petites dimensions, elle rencontre les préoccupations intimistes et décoratives des sculpteurs de l’Art Nouveau
La petite Châtelaine 1896 - l'une des plus belles sculptures de l’époque.
Lettre à son frère Paul
«Je te remercie de l'offre que tu me fais de me prêter de l'argent : cette fois-ci, ce n'est pas de refus car j'ai épuisé les six cents francs de Maman et voici l'époque de mon terme, le te prie donc si cela ne te cause aucun dérangement de m'envoyer cent cinquante à deux cents francs.»