Il est né à Borgo San Sepulcro
Les artistes de la Renaissance aspiraient à donner une image rigoureusement parfaite de la réalité naturelle, qui soit capable de transmettre quelque chose de son origine divine.
Piero della Francesca fut l’un des principaux partisans de cette idée. L’étude des mathématiques lui offrit le moyen d’atteindre la perfection des formes qu’il rendit solennelles et impassibles, en les géométrisant en fonction de l’espace et en les revêtant de couleurs tendres et lumineuses.
Chaque pose est étudiée, chaque rapport de forme est calculé.
«Dans sa jeunesse, il s’adonna aux mathématiques et bien que dès l'âge de quinze ans, il fût orienté vers la peinture, il ne l'abandonna jamais.» Vasari
La Nativité - vers 1472-1474 - huile sur bois
C’est sans doute l’une de ses dernières œuvres. L’enfant est étendu sur un pan du manteau de la Vierge. Saint Joseph représenté sur la droite, est assis sur un bât. Derrière lui, le bras tendu de l’un des bergers désigne l’étoile. A gauche, un groupe d’anges musiciens. Aucun de leurs instruments ne porte de traces de cordes.
A l’arrière plan un paysage flamand.
L’architecture est à peine esquissée. Les trois pans de murs en ruine de la cabane et la vue de Borgo Sansepolcro
Sur la gauche l’espace est rythmé en profondeur par les paysages et les volutes du fleuve.
La Vierge de l’enfantement vers 1450-1455 - fresque
Le thème de la Vierge enceinte est rare. L’œuvre a été peinte en sept jours.
La Vierge porte une main sur le côté et l'autre à l’ouverture de sa robe. Le contour appuyé du visage est d'une grâce subtile.
Les deux anges sont symétriques, et le jeu des couleurs sont complémentaires.
Il restitue l’idéal de son époque : la grâce des gestes, la solennité.
Sigismond Pandolfo Malatesta en prière devant Saint Sigismond - fresque marouflée sur toile - vers 1450-51
Il est agenouillé devant son saint patron. Son visage se détache sur le marbre du fond. Ses traits sont durs et sévères. Il occupe le centre de la scène.
Le blason des Malatesta figure en haut au centre de la composition.
La Résurrection du Christ - fresque - vers 1450
Le Christ et imposant, il a la puissance d’un guerrier.
A gauche, le paysage est hivernal, à droite il est printanier.
Les soldats sont endormis. Celui qui est vu en raccourci serait un autoportrait de Piero Della Francesca.
Il a la puissance d’un guerrier avec son pied posé sur le sarcophage. Son visage marqué par la douleur est solennel
Détail