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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 15:00

 

Après une visite de Gaspar David Friedrich (1774-1840), David d’Angers - sculpteur, note : 
«Voilà l’homme qui a découvert la tragédie du paysage» 

Les thèmes familiers de Gaspar David Friedrich sont la solitude, le mystère et sans doute une obsession de la mort... Ses paysages reflètent l’esprit de la poésie lyrique romantique.

Son art est basé sur l’observation minutieuse. Il ne se limite pas à l’imitation des apparences. 

Selon lui «Le peintre ne se doit pas seulement peindre ce qu’il voit, mais aussi ce qu’il voit en lui.»

A un jeune peintre il recommande : «Clos ton oeil physique afin de voir d'abord avec ton oeil de l'esprit. Ensuite, fais monter au jour ce que tu as vu dans la nuit»

C’est peut être sur les rivages de la Baltique en présence de la mer et de la profondeur du ciel que l’on comprend ses oeuvres.
Le déferlement bleuté des flots, des couchers de soleil, les entrelacs de charmes et de chênes torturés par le vent, la lente brume matinale, les cathédrales en ruine, les arbres desséchés ...
 La ligne d’horizon se présente comme un au-delà, comme une vision céleste.

La figure humaine n’est pas absente de son oeuvre, elle prolonge le regard du spectateur.

Mais les personnages qui animent ses toiles, ne nous regardent jamais, ils nous tournent le dos, ils fixent un lointain infini.

Caspar_David_Friedrich_006.jpg  Caspar_David_Friedrich_054.jpg
L'épave prise dans les glaces - 1923             Nuages en mouvement - 1820
   
 Caspar_David_Friedrich_032-2.jpg Caspar_David_Friedrich_023.jpg 
 Voyageur contemplant une mer de nuages - 1817 Falaises de craie sur l'ile de Rügen - 1818
   
Les-ages-de-la-vie.jpg gaspard.jpg
            Les âges de la vie - 1834          A bord du voilier - 1818
   
Caspar_David_Friedrich_002.jpg
Abbaye dans une fôret de chènes - 1810
 
Femme-devant-le-coucher-de-Soleil.jpg
Femme devant un coucher de soleil - 1818
 
Caspar_David_Friedrich_030.jpg
Crépuscule en bord de mer - 1822
 

Il compose un hymne à la majesté de la création. 

Et son oeuvre est oubliée. 

Ce n’est qu’au XXe s. qu’une exposition lui fut consacrée à Paris

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