Un voyage qui nous plonge en 800 avant JC.
La civilisation étrusque, trop souvent méconnue, serait selon les historiens grecs de l’Antiquité l’une des plus brillantes civilisations du monde.
L’Etrurie connaît son âge d’or au VIe s. av. JC. Elle commerce avec le monde grec et oriental.
Tarquinia est le reflet d’une légende.
Selon Hérodote, elle aurait été créée par Tarchon, le fils mythique de Tyrrhène
La nécropole de Tarquinia est célèbre pour ses tombes peintes, creusées dans la roche et accessibles par un couloir en pente, ou par un escalier. La plupart sont aménagées pour un couple, et se composent d'une seule chambre funéraire. Les plus anciennes peintures sont du VIIe siècle av. JC., et ce n'est qu'au siècle suivant que cet usage se généralisa et que les peintures couvrirent toutes les parois de la tombe.
Sont représentées des scènes de la vie quotidienne, des banquets, des décors de branchages, de guirlandes, mais aussi des convives richement vêtus, allongés sur des lits, des danseurs, des joueurs de flûte, de cithare, des scènes de chasse, de pêche, des ustensiles de maison et ...les petits chevaux.
Les défunts reposaient sur des lits de pierre ou enfermés dans des sarcophages de terre cuite.
Scène d'adieux, entre époux - Tombe du Baron | Détail - Tombe du Baron |
Scène de chasse et de pêche | Détail |
Tombe du Triclium - détail | Tombe des lionnes |
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Et ces magnifiques Chevaux ailés de Tarquinia |
La nécropole de Cerveteri compte des milliers de tombes organisées sur le modèle d'un plan de ville, avec des rues, de petites places et des quartiers. Les plus caractéristiques sont les tumuli, d'imposantes collines de terre dans lesquelles ont été aménagées plusieurs tombes, accessibles par un couloir creusé dans le tuf.
Sarcophage des époux |
D.H. Lawrence écrit en 1927 :
«La mort même, pour les étrusques, n’était qu’un aimable prolongement de la vie, avec des bijoux, du vin, et des flûtes pour accompagner la danse. Ce n’était ni l’extase bienheureuse ni l’enfer du tourment. Ce n’était que la continuation naturelle d’une plénitude...»
Voyage, voyage...