C’est à Londres qu’apparait l’un des premiers mouvements symbolistes.
Ils affichent un rejet du réel et désirent se rattacher à l’art gothique, à la peinture du XVe siècle et à tout ce qui précède Raphaël.
Ils puisent leur inspiration dans les écrits de Keats, Tennyson ou Shakespeare.
En 1848, sept jeunes hommes décident de constituer la Confrérie préraphaélite.
Ils dénoncent l’inertie académique, la sentimentalité béate, le fini sombre, bitumeux.
Ils veulent redonner vie à l’art par un retour à la nature.
Sept membres dont Dante Gabriel Rossetti, William Holman Hunt, John Everett Millais...
Il reprochaient au système artistique anglais son manque de rigueur, de sérieux, de sincérité, qualités qu’ils retrouvaient dans la peinture du XVe siècle. Leur but redonner vie à l’art par un retour à la nature.
Sous l’impulsion du théoricien John Ruskin, les préraphaélites se réfèrent à l’art gotique et à la peinture du Quattrocento pour tenter de restaurer un art idéaliste et sacré.