Il est difficile d’imaginer que les romains du IIIe et IVe s. après JC aient pu bâtir une villa aussi importante au coeur de la Sicile à Piazza Armérina : atrium, péristyle, thermes chauds et froids, triclinium (salle à manger), chambres pour les propriétaires et ses invités mais aussi pour les enfants, salles de gymnastique, salon de danse, le tout orné de mosaïques.
La «domus» s'articule autour d'un péristyle de forme elliptique et d'un triclium monumental.
Péristyle détail plancher | Chambres des enfants Cirque maximus - arènes avec compétition |
Salon des saisons : l'été jeune homme avec épis de blé dans les cheveux | Salle des hôtes avec oiseaux |
Couloir des grandes chasses Tigresse avec son petit | Salon de danse Jeune femme en mouvement avec son voile de soie flottant dans l'air |
Pièce des hôtes dessins géométriques | Atrium deux amours qui pêchent avec des harpons |
| |
Salle de séjour la légende du chanteur à la cithare | Petit vestibule mère menant ses enfant aux thermes |
ET une mosaïque sur deux registres qui repose sur une autre mosaïque plus ancienne.
Des jeunes filles (dix au total) engagées dans différentes compétitions sportives : saut avec des poids en main, lancement du disque, course champêtre et jeu de balle.
L'une d'elles ceint son front de la couronne de palmes, tandis qu'une autre attend de recevoir sa récompense des mains d'une femme au manteau doré.
La roue à rayons faisait l'objet d'une discipline selon laquelle il fallait faire rouler la roue par terre à l'aide d'une baguette que l'on tenait dans la main et démontrer ainsi son adresse.
Elles ont deux milles ans....et me semblent très contemporaines.
Souvenirs, souvenirs....