Le terme d'«impressionnisme» vient d'un article du critique d'art Louis Leroy, paru dans le journal quotidien «Le Charivari» en date du 25 avril 1874 :
« L'exposition des impressionnistes ». Moqueur, Leroy y raconte sa visite dans l'atelier parisien du photographe Nadar, boulevard des Capucines, où une « Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs, graveurs, etc. » présente pendant un mois plus de cent cinquante œuvres.
Le critique s'acharne sur un tableau de Claude Monet peint en 1872, et intitulé «Impression, du soleil levant» :
« Je me disais aussi, puisque je suis impressionné, il doit y avoir de l'impression là-dedans… »
Claude Monet - Impression soleil levant - 1872 |
Monet et ses amis vont non seulement accepter ce surnom mais le reprendre.
Les impressionnistes, grâce à l’invention du tube de couleurs peuvent sortir de leur atelier sans avoir à porter leur équipement. De la lumière de l’atelier ils passent à la «Lumière».
Les peintres s'intéressent aux changements selon la lumière, le mois, le moment, la neige, l’air, mais aussi aux flots, au ciel, aux maisons de plaisir, à la légèreté, à la mode et ...aux femmes.
Tous sentent qu’un paysage sans figure humaine n’est qu’une illusion passéiste.
Tous peignent alors des figures dans des paysages et en particulier des femmes en mouvement.
Les portraits conventionnels et figés sont terminés.
Femme à sa toilette - Berthe Morisot - vers 1875 | Claude-Monet - essai de figure en plein air Femme a l'ombrelle tournée vers la droite - 1886 |
Octobre James Tissot | La balançoire Renoir -1876 |
Monet Femmes au- ardin -1866 | Déjeuner sur l'herbe -Monet - 1866 |
Femme dans une loge - Mary Cassatt -1879 | Danse à la ville -Renoir-1883 |
Le raffinement des vêtements en soie, en satin, en mousseline de coton ont donné aux peintres un inépuisable matérieau.
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