L’enseigne, dit L’enseigne de Gersaint
L’enseigne montre, vu de la rue, l’intérieur d’une boutique.
Sur la gauche, un emballeur en chemise met en caisse un portrait.
Un employé décroche une glace.
Un homme tend la main à une jeune femme en robe volante dite aussi flottante.
Cette robe «flottante» a conduit les historiens à donner un nom aux plis : «les plis Watteau»
Watteau donne l'impression d'avoir peint d'un seul jet les plis des robes.
En fait ces plis sont une succession de plis ronds, de plis plats et de plis couchés.
Sur la droite un couple, vu de dos, contemple un tableau ovale que lui présente le vendeur.
Trois jeunes gens regardent un miroir à support que leur tend une vendeuse.
La pièce est tapissée de tableaux et de glaces.
Sur la gauche, un chien qui cherche ses puces, celui du Couronnement de Maris de Médicis de Rubens.
Détails
Deux autres tableaux au musée du Louvre
Pierrot, dit autrefois Gilles vers 1718-1719 Un Pierrot songeur, poétique, était peut-être l'enseigne du café de l’ancien acteur Belloni. En bas, des personnages issus de la farce contribuent au caractère énigmatique du tableau. Quatre autres protagonistes, en contrebas de la toile. Il pourrait s’agir du Capitaine de la farce, puis de Léandre, l’homme à la mystérieuse crête de coq. Enfin, monté sur l’âne, le «Docteur», il est sans masque. |
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Les deux cousines - vers 1716 Une jeune fille glisse entre ses seins une rose offerte par son galant. Dans le langage des fleurs, la rose acceptée signifie l’amour partagé. La cousine restée seule se détourne du couple et contemple au lointain de cours d’eau, le parc. |
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