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24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 12:13

Nous les polonais, ne connaissons pas la notion de paix à tout prix. Il n'y a qu'une chose dans la vie humaine, celle des peuples et des états, qui soit sans prix. Cette chose est l'honneur. 

 

Lorsqu’on évoque la Varmie-Mazurie pour des vacances en Pologne, on imagine aisément la région des mille lacs, tous aussi agréables et charmants les uns que les autres, une région dominée par la nature marquée et notamment des forêts verdoyantes. On pense plus rarement à un site de triste mémoire : le Repaire du loup, devenu l’un des lieux commémoratifs de la Deuxième guerre mondiale en Varmie Mazurie.

Salle du suicide

C’est Hitler lui-même qui dénomma ainsi le lieu ; la  Wolfsschanze ou le repaire du Loup. Il s’agit du quartier général d’Hitler à Gierloz. Il est situé entre Ketrzyn et Gizycko dans une région superbe, parsemée de lacs. 2.500 personnes ont habité cet endroit : 500 officiers, 1.500 soldats, mais aussi 500 civils qui constituaient la garde rapprochée de Hitler.

 

Le lundi 24 octobre  1944 je suis de nouveau arrivé au retranchement du Loup. j'ai trouvé le quartier général en quelque sorte changé. L'abri  du Fuhrer est devenu un colosse de béton avec des murs de 7 m d'épaisseur. Les trois bunkers suivant bunkers suivants ont aussi reçu une protection semblable ; quant à toutes les baraques en bois, et aux diverses constructions elles on tété renforcées par du béton de 60  cm d'épaisseur :

 

Durant la guerre, les avions alliés ont plusieurs fois survolé le repaire du Loup, mais sans en découvrir les installations. Et donc sans les bombarder. 

Juste après que le loup ai décidé de s'installer dans les forets des Mazury, tous les louveteaux y ont été attirés 

 

Plaque commémorative  en souvenir de Stauffenberg qui fit l'attentat contre Hitler

Cet abri ressemblait de l'extérieur à un ancien tombeau égyptien, en en fait il était un bloc de béton géant, sans fenêtre, sans arrivée d'air directe, qu'un bâtiment dont les murs en béton étaient plusieurs fois plus important que la surface habitable. Dans ce tombeau, il y vivait, travaillait et dormait. On avait l'impression que ces murs en béton de cinq mètres d'épaisseur, le séparaient ainsi du monde extérieur .

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